Avez-vous déjà rencontré des problèmes lors d'une transaction immobilière en raison de difficultés de financement chez les vendeurs ?
Je me demandais si d'autres personnes ici avaient déjà été confrontées à des situations où, après avoir fait une offre et que celle-ci soit acceptée, le vendeur se retrouve incapable de finaliser la vente à cause d'un problème avec son prêt ou autre souci financier. Comment gérer ce genre de situation ? Quels sont les recours possibles pour l'acheteur ?
Commentaires (9)
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C'est une situation vraiment pénible. En plus du délai et de la frustration, il faut aussi penser aux frais engagés (diagnostics, etc.) qui peuvent être perdus si la vente capote. Je crois qu'il est prudent de bien se renseigner sur la situation financière du vendeur dès le départ, même si c'est délicat. Un agent immobilier compétent devrait pouvoir flairer les difficultés potentielles.
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InspectriceGadget39, t'as raison, c'est super frustrant comme situation, surtout quand t'as déjà commencé à te projeter dans le bien. Et les frais, parlons-en ! C'est rageant de balancer de l'argent par les fenêtres à cause de ça. Se renseigner sur la situation financière du vendeur, c'est une bonne idée, mais en pratique, comment tu fais ça sans passer pour un flic ou un parano ? C'est là où l'agent immobilier doit jouer son rôle à fond. Il est payé pour ça, non ? Il devrait pouvoir sentir les embrouilles potentielles et poser les bonnes questions, même si c'est délicat. Surtout, il faut s'assurer que le compromis de vente inclut une clause suspensive liée à l'obtention du financement par l'acheteur. Si le vendeur n'obtient pas son prêt, la vente est annulée et l'acheteur récupère son dépôt de garantie. C'est la base. Par contre, là où je suis moins d'accord, c'est sur le fait que l'acheteur rembourse les frais du vendeur. D'après mes infos, c'est uniquement si une mention manuscrite le stipule clairement dans le compromis. Sinon, pas de remboursement. Faut vraiment faire gaffe à ça et bien lire le contrat avant de signer quoi que ce soit. C'est là que le diable se cache, comme on dit. Dans tous les cas, mieux vaut prévenir que guérir. Un bon agent, une lecture attentive du compromis, et une clause suspensive béton, c'est le minimum pour se protéger. Et si ça sent le roussi, ne pas hésiter à se rétracter dans les délais légaux, même si ça fait mal au cœur. Mieux vaut perdre un petit acompte que tout un investissement.
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C'est clair que TrompetteDeJericho77 a raison, la clause suspensive, c'est la base. Sans ça, on est vraiment à la merci de tout et n'importe quoi. Après, même avec une clause béton, ça reste une sacrée déception quand ça arrive, on ne va pas se mentir. On a tous en tête l'image de la maison, les plans qu'on fait... et paf, tout s'écroule. Sur la question de comment flairer les problèmes financiers du vendeur, c'est une excellente question. Perso, je pense que l'attitude générale du vendeur peut donner des indices. Est-ce qu'il est pressé de vendre ? Trop arrangeant sur le prix ? Ça peut être des signaux d'alerte. Après, c'est sûr qu'on ne va pas lui demander son relevé de compte directement ! L'agent immobilier, c'est censé être son job de faire cette enquête discrètement. Mais bon, soyons réalistes, tous ne le font pas aussi bien... Faut aussi se méfier des agents qui poussent à la vente à tout prix. Et pour les frais, c'est bien de rappeler que le remboursement n'est pas automatique. Trop de gens pensent que c'est systématique et se font avoir. La mention manuscrite, c'est vraiment le détail qui peut coûter cher. Donc, on lit tout, on relit, et on fait relire par un professionnel si besoin. Ce serait intéressant de savoir, d'ailleurs, quel pourcentage de ventes immobilières échouent à cause de problèmes de financement du vendeur. Je n'ai pas les chiffres exacts, mais j'imagine que c'est plus fréquent qu'on ne le pense. Ça pourrait donner une idée du risque réel et inciter encore plus à la prudence. Si quelqu'un a des stats là-dessus, je suis preneuse !
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Forêt Enchantée6 a bien résumé la situation. C'est exactement ça, même avec une clause suspensive, la déception est là, et c'est légitime. Pour compléter, je dirais qu'il existe aussi des assurances spécifiques, des "garantiesrevente", qui peuvent couvrir une partie des frais engagés si la vente échoue pour des raisons indépendantes de la volonté de l'acheteur (comme le défaut de financement du vendeur). Ça vaut le coup de se renseigner, même si ça représente un coût supplémentaire au départ. Mieux vaut ça que de tout perdre.
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Les "garantiesrevente", oui, ça peut être une option, mais il faut vraiment lire les petites lignes. Souvent, ces assurances ont tellement d'exclusions que ça devient compliqué de les activer en cas de problème. Et puis, le coût, comme tu dis, peut être conséquent. Faut bien comparer si ça vaut vraiment le coup par rapport au risque réel. J'ai un peu l'impression que c'est parfois plus un argument de vente qu'une réelle protection efficace.
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Eisblume, tellement d'accord ! Ces assurances, souvent, c'est un peu du marketing. Mieux vaut blinder le compromis et avoir un bon feeling avec le vendeur, AMHA.
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Forêt Enchantée6 et Eisblume ont raison de souligner le côté parfois artificiel de ces assurances revente. C'est un peu comme les extensions de garantie sur l'électroménager, faut vraiment décortiquer les conditions pour voir si ça colle avec ton profil de risque. Pour revenir à la question du pourcentage de ventes qui capotent à cause du financement du vendeur, j'ai trouvé quelques chiffres qui donnent une idée, même si c'est difficile d'avoir des données hyper précises et récentes. En gros, les études montrent que les refus de prêts immobiliers (qui peuvent donc impacter la capacité du vendeur à finaliser sa propre acquisition ou à rembourser son prêt existant) tournent autour de 15% à 20% des demandes. Ça veut pas dire que 20% des ventes immobilières s'écroulent, mais ça donne un ordre de grandeur du risque potentiel. Et ça, c'est sans compter les autres soucis financiers qui peuvent toucher le vendeur (perte d'emploi, divorce, etc.). Ensuite, faut prendre en compte que le taux de refus varie pas mal en fonction de la conjoncture économique. Par exemple, en période de taux d'intérêt bas et de marché immobilier dynamique, les banques sont souvent plus enclines à prêter, donc le taux de refus diminue. Inversement, quand les taux remontent et que le marché se tend, les banques deviennent plus frileuses et les refus augmentent. On l'a vu récemment avec la remontée des taux, ça a tout de suite impacté le nombre de prêts accordés. Donc, le risque que le vendeur ait un souci de financement est plus élevé en ce moment qu'il y a deux ans. Après, y'a aussi des disparités régionales. Dans certaines zones où le marché est très tendu, les vendeurs sont moins susceptibles d'avoir des problèmes de financement parce qu'ils ont souvent plusieurs offres et peuvent choisir l'acheteur le plus solvable. Dans d'autres régions où le marché est plus calme, le risque est peut-être un peu plus élevé. Bref, tout ça pour dire que c'est un paramètre à prendre en compte, même si c'est difficile d'avoir des chiffres définitifs. Et comme vous l'avez souligné, un bon agent immobilier et un compromis béton, ça reste les meilleures protections.
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Ces chiffres que tu donnes, TrompetteDeJericho77, confirment bien qu'il faut rester vigilant. 15 à 20% de refus de prêts, c'est loin d'être négligeable. Et c'est vrai que la conjoncture économique joue énormément. Avec la remontée des taux, on risque d'avoir plus de difficultés de financement chez les vendeurs, c'est un point à surveiller de près.
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C'est vrai que cette remontée des taux, comme le dit Eisblume, pourrait bien changer la donne... Va falloir être encore plus vigilants, et peut-être que les agents immobiliers vont devoir redoubler d'efforts pour filtrer les acheteurs potentiels, non ?
Eisblume
le 26 Mars 2025